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sabato 24 gennaio 2009

Le verger du roi Louis:Théodore de Banville

Sur ses larges bras étendus,
La forêt où s'éveille Flore,
A des chapelets de pendus
Que le matin caresse et dore.
Ce bois sombre, où le chêne arbore
Des grappes de fruits inouïs
Même chez le Turc et le More,
C'est le verger du roi Louis.

Tous ces pauvres gens morfondus,
Roulant des pensers qu'on ignore,
Dans des tourbillons éperdus
Voltigent, palpitants encore.
Le soleil levant les dévore.
Regardez-les, cieux éblouis,
Danser dans les feux de l'aurore.
C'est le verger du roi Louis.

Ces pendus, du diable entendus,
Appellent des pendus encore.
Tandis qu'aux cieux, d'azur tendus,
Où semble luire un météore,
La rosée en l'air s'évapore,
Un essaim d'oiseaux réjouis
Par-dessus leur tête picore.
C'est le verger du roi Louis.

Prince, il est un bois que décore
Un tas de pendus enfouis
Dans le doux feuillage sonore.
C'est le verger du roi Louis!

(verger du roi Louis) tradotto il verziere di re Luigi,terreno adibito alle esecuzioni per impiccagione nella Francia medioevale musicata e cantata da Georges brassen ,la musica è stata poi utilizzata da de Andrè in La morte 1967

1 commento:

  1. In tutta onestà, preferisco le versioni di De Andrè, a mio parere l'allievo ha superato il maestro. Inoltre, sono sempre stata più attratta dall'arte di Jacques Brel, più diretta al cuore. In una canzone, Les Marquises dell'ultimo lavoro (1977) prima di morire, c'è un verso che per me è quasi l'essenza della libertà: "Le rire est dans le cœur, le mot dans le regard. Le cœur est voyageur, l'avenir est au hasard".

    Grazie
    Simona

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